Prise en main SSH (accès prompt à distance)
> Commençons avec l’activation de l’option SSH, pour cela
Tapez, ‘sudo raspi-config’, puis avec le curseur déplacez vous jusqu’à la ligne ‘8.Advanced options’, entrer, puis allez sur la ligne ‘A4 SSH’ et activer l’option avec, enable.
Par mesure de sécurité avec le SSH, il faut changer le port par défaut, 22, par un port inférieur à 65535 et différent des ports couramment utilisés.
Pour cela ; tapez, sudo nano /etc/ssh/sshd_config
Repérez la ligne Port et remplacez 22 par le port que vous aurez choisi.
>Ensuite nous devons télécharger un logiciel côté client, votre PC.
Télécharger PuTTY (pour Windows).
Une fois sur la page, cliquez sur ; »PuTTY here ».
Décompresser PuTTY (clic droit sur le fichier ‘’extract all’’).
Une fois le fichier extrait, installer PuTTY en faisant un double clic sur le fichier décompressé.
Puis, ouvrir PuTTY, en cliquant sur le raccourci crée sur votre bureau (Windows).
Récupérer l’adresse IP de votre Raspberry, fixée préalablement si possible, avec : ifconfig
Dans la fenêtre PuTTY, sur la fenêtre de gauche ‘category’ vous cliquez sur ‘session’.
Puis à droite sous ‘host name’, vous donnerez l’adresse IP de votre Raspberry (par exemple ; 192.168.1.10).
Dans l’onglet ‘port’, vous remplirez 22 par défaut, ou le port que vous avez spécifié en configurant votre SSH.
La liste de cases à cocher, ‘connexion type’ doit être placée sur ‘SSH’.
Validez et c’est gagné
La fenêtre s’ouvre et l’on vous demande de vous authentifier.
La connexion par PuTTY c’est très bien, nous avons donc accès au prompte de notre Raspberry-Pi depuis n’importe quel ordinateur du réseau. Et l’interface graphique dans tout ça ? Et oui, si vous avez tapé ‘startx’ dans le prompt à partir d’une connexion distante vous avez remarqués un message d’erreur, et rien ne se passe. Rien d’alarmant, il nous manque un logiciel que nous allons installer immédiatement, VNC Viewer.
Télécharger VNC Viewer (Choisissez la version adaptée à votre ordinateur, par exemple pour Windows 64-bit *)
Note* : Pour connaître la version de votre ordinateur sous windows7, il faut aller dans ‘panneaux de configuration’, puis ‘système et sécurité’, et enfin ‘système’. Vous trouverez une ligne ‘type du système’, intitulée ‘système d’exploitation 32 ou 64-bit’. Si vous possédez une autre version de Windows les informations que vous recherchez se situent généralement du côté de l’onglet ‘système’ du panneau de configuration.
Une fois téléchargé on va décompresser le fichier VNC viewer (vous connaissez tous cela à présent, sinon n’hésitez pas à revenir sur les articles précédents.
Coté serveur (Raspberry) nous allons à présent installer VNC serveravec la commande : sudo apt-get install tightvncserver
Voilà pour ce qui est de l’installation ! Maintenant utilisons VNC Viewer.
Pour lancer VNC Viewer, c’est un peu particulier.
Dans un premier temps nous allons créer une connexion SSH avec PuTTY, entre notre pc ‘’le client’’ (sous Windows) et notre Raspberry-Pi, ‘’le server’’ (sous Raspbian), comme nous venons de le voir un peu plus haut.
Une fois logger, vous allez exécuter (sur le prompt via PuTTY) la commande suivante : tightvncserver
Vous devriez obtenir quelque chose de ce type ;
New 'X' desktop is raspberrypi:1 Starting applications specified in /root/.vnc/xstartup
La connexion SSH nous a permis d’exécuter VNC côté serveur, le prompt nous renvoie donc un numéro de port (ici, port1).
On exécute alors le client VNC depuis le poste client (votre ordinateur sous Windows).
VNC viewer vous ouvre alors une fenêtre ou vous devrez renseigner sous ‘VNC Server’, l’adresse IP de votre Raspberry suivi de deux points et du numéro du port donné sur la fenêtre PuTTY. Pour le paramètre ‘Encryption’ choisir ‘Let VNC Server choose’
Par exemple, si PuTTY vous indique port1, et que l’adresse IP du Raspberry est 192.168.1.10.
Alors vous devrez entrer sur VNC viewer : 192.168.1.10 : 1
Validez ensuite l’avertissement, puis entrer le mot de passe afin d’ouvrir votre session.
Nous y sommes !
L’interface graphique du Raspberry est ouverte, et sera accessible de cette manière depuis tous les postes du réseau local possédant bien sûr les quelques logiciels que nous venons d’installer.